La migration est une conséquence de la mondialisation. Bien que dans l’ensemble, ses retombées soient positives sur l’économie, les recettes fiscales et les assurances sociales, elle s’accompagne également de discriminations sexuelles.

La libre circulation des personnes bénéficie ainsi principalement aux hommes ayant une bonne formation, et les critères élitistes appliqués aux migrants extracommunautaires privilégient surtout les hommes. Par contre, les femmes peu formées sont surreprésentées chez les sans-papiers, surtout dans les métiers de la santé et du social. 

 

Les Femmes socialistes revendiquent donc :

  • Des contrôles d’égalité des salaires par des commissions tripartites, plus de transparence et des salaires minimaux
  • Des détachements de travail non discriminatoires
  • Des contingents pour le personnel peu qualifié issu de pays tiers, afin de prendre en compte l’immigration illégale,  qui concerne principalement les femmes
  • Une meilleure reconnaissance des diplômes et certificats de formation des femmes vivant déjà en Suisse
19. juin 2015